Bossa Tres... Jazz (Yellow / East-West)

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    Bossa Très … Jazz n’est pas une compilation, mais un projet global articulé autour d’une idée originale et unique. Ce projet artistique est dédié à la musique brésilienne. Ce recueil est le fruit d’une collaboration unique des meilleurs talents japonais et européens de la scène fusion.

    L’idée de ce projet voit le jour lors du premier voyage de Chris the French Kiss et DJ Yellow au Japon. Grâce à Alex Pratt, ils rencontrent de nombreux producteurs et de nombreux artistes. Tous partagent la même passion pour les musiques nouvelles, et leur culture musicale, entre Jazz et rythmes Latins, scelle définitivement leur union pour donner le magnifique projet qu’est Bossa Très … Jazz.

Extrait : Tom&Joyce / Vaï Minha Tristeza

Everything but the Girl / Temperamental (Virgin)

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    Everything But The Girl est le duo formé par Tracey Thorn et Ben Watt qui hante les studios depuis les années 80. Après plusieurs années à fréquenter le jazz, Everything but the Girl était à court d’imagination créative et un peu à l’abandon. Un nouveau souffle les ramène à la vie avec leur participation sur un morceau des Massive Attack et la sortie du remix de "Missing" par Todd Terry vendu tout de même à plus de 250 000 exemplaires en France. Cette renaissance voit l’apparition de beats dans leurs morceaux ainsi que l’album Walking Wounded plutôt sec dans les sonorités et pas vraiment fluide qui s’enrichit grâce à une guests-list inventive. Lors de la sortie de cet album certains pensaient que c’était le premier d’Everything but the Girl et que Tracey était l’ancienne chanteuse de Massive Attack.

    Depuis ce temps, Ben est devenu DJ au Lazy Dog, son club de Notting Hill, Ben publia par ailleurs un livre intitulé Patient The true story of a rare illness tiré de sa propre expérience puisqu’il est atteint d’une grave maladie qui fait que son système immunitaire, sensé le protéger, l’attaque. A l’origine plutôt grassouillet, Ben a perdu 23 kilos et 15% de son intestin grêle. Malgré toutes ces péripéties, ils reviennent en beauté pour cette fin d’année avec l’album intitulé Temperamental.

Extrait : Five Fathoms

Erik Truffaz / Bending Corners (Blue Note / EMI)

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    Dans l’album Bending corners sorti chez Blue Note, le label de jazz, le trompettiste français Erik Truffaz et ses trois acolytes Patrick Muller (pianiste), Marcello Giuliani (bass) et Marc Erbetta (percussions) retrouvent la fusion rap-groove-drum’n’bass-jazz. Cette fusion peut poser plein de problèmes qu’ils évitent en majeure partie. Pour cet album, le groupe fait appel à un guest, Nya, qui vient poser sa voix sur quatre des dix plages.On retiendra que "Chaque note est aussi imprévisible pour l’auditeur que pour les musiciens".

    Cet album se place à certains égards de la fusion jazz américaine des années 70, du jazz-rap du début de la décennie et des actuels travaux des Jazzanova ou encore Phil Asher.

Maddkat Courtship / I Know Elektrikboy (FFRR / East-West)

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    Le voyage commence quand Dj Pierre signe l’Ep de Félix et l’emmène à Londres où il rencontre ceux qui deviendront par la suite les autres cats qui forment ce groupe. C’est là qu’est né Félix Da Housecat après s’être fait claquer la porte au nez par plusieurs labels. Lors de son expansion, on le comparait à Dj Pierre au début ; plutôt flatté, il se lasse vite de cette comparaison et pour y échapper créé des morceaux plus minimalistes. Il sortira son premier album indépendamment et se met à composer sous différents pseudos tels que Aphrohead et Sharkmaxx. Il a voyagé de labels en labels en passant par Soma, Power music, Nervous, Emotive et encore Edel.

    En 96, il abandonne l’industriel et compose avant tout pour lui plus que pour le public. En 1997, il a fait le tour du monde en jouant dans des raves et des clubs. L’album I Know Elektrikboy est le premier album que Félix Da Housecat a réalisé sans la pression d’un label puisqu’il s’est mis à son propre compte.

Soma vol.6 (Soma / Labels)

soma.gif (46127 bytes)     La création du label Soma remonte en 1991 avec le titre "Eterna" de SLAM (alias Stuart Mc Millan et Orde Meikl) auquel ont participé Glenn Gibbons et Jim Moutune (aka Rejuvenation). Dave Clarke, alors co-promoteur de soirées et des évènements auxquels participent SLAM, leur apporte son aide et 1000 white-labels sont vendus en Angleterre. C'est ainsi que SOMA, premier label indépendant de Glasgow, est né.

    Le label sort son incontournable compilation annuelle. Soma volume 6 s'inscrit dans la lignée des précédentes puisqu'elle rassemble quelques unes des meilleures sorties du label au cours de l'année.

    La compilation démarre en force avec l'énorme "Right on 4 tha Darkness" de Silicone Soul, un titre qui a mis le feu aux dancefloors avec ses violons envoûtants devenant par ailleurs l'hymne des soirées Relief @ The Arches au cours de ces 6 derniers mois.

    Un titre de Retroflex (Nick Calingaert & Chris Nazuka), de Lucas Rodenbush alias EBE, nouvelle recrue du label avec des grooves deep house subtils, ainsi que Allergy (aka Trackmaster Lou et Dj Reggie) avec de la pure techno de Détroit émouvante et mélodieuse, et bien d'autres...

Extrait : Silicone Soul / Right on 4 tha Darkness

Richie Hawtin / Deck, EFX & 909 (Novamute / Labels)

plastikman.gif (12661 bytes)     Richie Hawtin, toujours prêt à explorer les frontières entre les genres musicaux, a depuis longtemps adopté une démarche avant-gardiste. Ses productions sous le pseudonyme de Plastikman ont apporté une nouvelle dimension à la techno. Il a été le précurseur d'un son minimaliste, dépouillé, abrupt, magnifique et toujours sombre. Avec ses 4 albums, il s'est imposé comme l'un des sauveurs de la musique électronique.

    Néanmoins, Richie Hawtin continue parallèlement à se consacrer au mix. Dj international depuis 1990, il a toujours eu un train d'avance. Grâce à son extraordinaire ouverture d'esprit, ses sets vont de la techno intense à la deep-house.

    Le nouvel album "Decks, EFX & 909" est un projet qui oscille entre le set d'un dj traditionnel et la prestation live. En effet, Richie Hawtin ne se contente pas de mixer ses titres, mais introduit ses propres sons. Evoluant entre deep-techno, house funky et dub barré, il mélange habilement les sons tout en les modifiant. Il fait de ce projet une expérience originale. Bref, c'est un pur chef-d'oeuvre, un example brillantissime de ce que devrait être un album de mix.

Extrait : Jeff Mills / Alarms

Ken Ishii / Sleeping Madness (R&S / PIAS)

kenishii.gif (15924 bytes)     Ken Ishii, artiste japonais, nait en 1970 à Sapporo. Il grandit à Tokyo et c'est dans cette ville qu'il se forme une culture musicale solide. La déferlante de la musique techno en provenance de Détroit aura, sur lui, un impact fabuleux. Voulant être musicien professionnel, il compose et sort plusieurs albums sous son propre nom ou sous le pseudo de Flare. Il fait preuve d'un talent insolite, et c'est pour cela qu'il est immédiatement reconnu comme l'un des plus grands compositeurs japonais.

    Après avoir composé la musique officielle des JO d'hiver au Japon en 98, on était sans nouvelle... Aujourd'hui il fait un grand retour en force avec 2 maxis (Game Over, Misprogrammed Day) suivi d'un album "Sleeping Madness". Album qui se veut le fruit de la collaboration avec Talvin Singh, Dj Spooky et Co-Fusion. Ken Ishii essait de prendre de la distance par rapport au format 4/4 des dancefloors et donc crée un style orginal mélangeant electro, hip-hop, jazz et musiques ethniques. La musique de Ken Ishii a donc gagné en personnalité et dégage une véritable émotion.

Extrait : Misprogrammed Day

WARP Classics, WARP Influences & WARP Remixes (WARP / Source)

warp.gif (24320 bytes)     WARP est le label créé en 1989 par Rob Mitchell et Steve Beckett pour sortir le "Tracks with no name" de Forgemasters.

    Pour fêter son dixième anniversaire, le label anglais de Sheffield a décidé de sortir 3 doubles compilations thématiques :

  • "Influences" est une pièce d'anthologie. Elle regroupe les titres qui ont influencé les 2 créateurs du label. On retrouve Kevin Saunderson, Model 500 ou Farley Jackmaster Funk.
  • "Classics" est la moins surprenante, mais la plus intéressante des trois. Elle présente la période la plus inspirée du label, c'est à dire de 1989 à 1992. On y retrouve les premières sorties avec LFO, les touts premiers Nightmares on Wax, sans oublier Sweet Exorcist.
  • 3ème volume, "Remixes", est réservé aux fans absolus. On retiendra le remix de "Wilmot" des Sabres of Paradise par Red Snapper.

Extrait : Sweet Exorcist / Testone (WARP Classics)

Et aussi :

Llorca / The End (F-Communications / PIAS)

Ludovic Llorca est à l’origine des Maçons de la musique, groupe occulte en exercice depuis 1995, avec son inséparable compère David Duriez. Llorca a produit divers maxis chez Peekaboo et F.Communication. C’est un artiste aux multiples talents puisqu’il est également DJ deep house et garage qui participe aux soirées de F.com avec les plus grandes pointures de ce label comme Laurent Garnier, Scan X, Galliano ou encore Aqua Bassino.

Avec Duriez, il participe au succès de Brique Rouge à travers les Maçons de la musique pour qui il produit d’autre morceaux groovy et Funky.

Llorca travaille actuellement sur plusieurs projets dont un EP avec Mandell Turner et Nicole Graham.

 

Mr. Oizo / Analog Worms Attack (F-Communications / PIAS)

L’album intitulé Analog worms attack (attaque de verres analogiques) est le premier album de Mr Oizo alias Quentin Dupieux. Cet album est une galerie éclectique de sons nouveaux, bizarres et surtout marrants accompagnés de basses énormes, de scratches et de beats Hip-hop. Il est loin le temps où la marionnette, Flat Eric, gants de toilette dans une autre vie, volait au secours des morceaux de Mr Oizo. Les sons purs synthé de cet album vont en rebuter plus d’un et la côte de Oizo va descendre en flèche. Heureusement pour lui, il respecte le vieil adage des plus courtes sont aussi les meilleures et a le bon goût de ne pas trop prolonger ses cascades anarchiques de disgressions sonores.

Le morceau le plus connus de Dupieux viendra tout de même sauver en partie l’album en étant le track le plus abordable pour le public grâce aux spots publicitaires qui l’ont rendu célèbre. On retrouve la vraie face des morceaux de Dupieux dans des tracks peu accessibles au grand public mais très appréciés de notre part. En résumé, Analog worms attack est un album pour les fans du genre "barré" et les personnes à l’esprit très ouvert.

Extrait : No Day Massacre